Permettre aux jeunes en difficulté de découvrir leurs compétences et leurs aspirations

Le problème (enfin les problèmes…)

Chaque année, plus de 80 000 jeunes sortent du système scolaire sans diplôme ni projet autre que d’entrer dans la vie active. Accompagnés par les Missions locales, ils entrent dans le dispositif Garantie Jeunes avec la ferme intention de se faire un peu d’expérience professionnelle (via des « stages ») tout en étant rémunérés et de financer ainsi leur permis de conduire. La plupart d’entre eux n’ont pas vu de conseiller d’orientation à l’école et ne connaissent qu’une dizaine de métiers, parfois très superficiellement. La Garantie Jeunes leur permettra de tester ces quelques idées de métiers via des stages (une à deux semaines de mise en situation en milieu professionnel).

A ce problème d’orientation professionnelle, s’ajoute une seconde difficulté : la plupart des jeunes décrocheurs scolaires souhaitent moins que tout au monde retourner sur les bancs de l’école. Pourtant, si certains métiers ne nécessitent pas de qualification, il s’agit souvent d’emplois peu considérés, précaires ou sans débouchés, dans lesquels ces jeunes n’arrivent pas à se maintenir durablement. Or, si l’on écoute le discours des jeunes, ils disent vouloir apprendre « sur le tas », qu’on leur laisse le temps de faire leurs preuves mais en étant rémunérés afin de subvenir à leurs besoins. Un verbatim qui fait écho à la définition de la formation en alternance ? Qu’en pensent-ils ? Rien pour 70% des jeunes interviewés qui ne connaissent pas l’apprentissage… Une fois briefés, 9 jeunes sur 10 affirment être intéressés par cette façon de s’insérer dans l’emploi qualifié.

Le produit

Pour que ces jeunes deviennent acteurs de leur orientation, il faut leur montrer qu’ils savent et aiment faire des choses et mettre en lien ces compétences et ces aspirations avec des champs métiers et des filières d’emploi.

La mise en marché

Diagoriente est aujourd’hui en phase d’expérimentation avec pour ambition d’être proposée à tous les jeunes entrant dans le dispositif Garantie jeunes sur tout le territoire national.
Les prescripteurs de notre solution seront d’abord ceux qui font aujourd’hui ce travail d’orientation dans les Missions locales : les conseillers Garantie Jeunes. A moyen terme, une fois l’application et ses impacts stabilisés sur ce terrain, nous envisageons d’en faire bénéficier tous les lycéens, voire collégiens, de France via une prescription réalisée par les professeurs principaux en charge de cette délicate question de l’orientation.

Les partenaires du projet

DINUM – Services du 1er Ministre – Beta.gouv – DGEFP – Haut commissariat aux compétences et à l’inclusion par l’emploi – Ministère du travail